Introduction
Le licenciement est la
volonté unilatérale de l’employeur de mettre fin au CDI. Les spécialistes
s’accordent sur le fait qu’il doit être considéré comme un échec de la gestion
des ressources humaines qui a pour objet de mener une stratégie préventive afin
d’empêcher qu’on arrive à une telle situation.
Lorsqu’une épreuve de
force est engagée, la décision ne pourra plus être annulée car ce geste serait
considéré comme une capitulation et mettrait définitivement l’autorité de
l’entreprise en péril.
Ceci dit, le
licenciement d’un collaborateur obéit à des règles bien précises à cause de la
règlementation administrative qui entoure cette opération mais aussi à cause
des dépenses induites.
On observe deux
modalités de licenciements: le licenciement pour motif personnel et le
licenciement économique. Le licenciement économique peut être individuel ou
collectif.
1. Le licenciement pour motif personnel
1. Le licenciement pour motif personnel
En cas de licenciement
pour motif personnel, les faits reprochés doivent être imputables au salarié,
et avoir lieu pendant le temps de travail. Le licenciement est notifié à
l’employé par lettre recommandée avec accusé de réception, après un entretien
préalable entre l’employeur et l’employé, entretien au cours duquel l’employeur
doit exposer les motifs du licenciement prévu. La notification du licenciement
par l’employeur déclenche la période du préavis et, à l’expiration du préavis,
l’employé doit toucher normalement l’indemnité de licenciement qui est calculée
en fonction de son ancienneté dans l’entreprise. Toutefois, l’employeur peut
décider de procéder à un licenciement immédiat sans préavis et dans ce cas,
l’employé devra toucher une indemnité compensatrice de préavis.